Théâtre de la bordé au menue : "Dis moi ce que tu es, je te dirai ce que tu dis".

Publié le 26 février 2025 à 17:41

                                                                                   🛑 ATTENTION ce blog contient des spoilers 🛑

Saaalut les copains!             

Hier soir, j'ai eu la chance de voir une pièce de théâtre hors du commun. Pendant ces deux heures de prestation, les spectateurs et moi-même n'avons pas cessé de rire aux éclats. Dénonciation, révolution, mouvement "woke", racisme et même la mort sont la multitude de thèmes retrouvés dans cette pièce. Il y a tant à dire sur ce chef-d'œuvre, voici un court résumé du déroulement de la présentation. 

En fait, cette pièce de théâtre prône la dénonciation des traits de notre société qui font tache sous forme de courtes scènes, de 20 et 30 minutes et moins. Celles-ci sont sous forme de mise en situation et elles changent au cours de la représentation. Par exemple, lors de la première scène, un homme fait remplir un formulaire à une autrice tout en l'interrogeant en raison du fait qu'il ne fait plus confiance aux artistes, puisque tous ceux qu'il admirait ont fait des crimes impardonnables. 

Une des particularités que j'ai aimée de cette pièce de théâtre est qu'il n'y a aucune retenue dans le langage. Des mots très vulgaire et délicat à employer ont été dits à multiple reprise, ce qui m'a créé beaucoup d'étonnement, mais je pense qu'au fond ce n'est pas une mauvaise chose à s'ouvrir face à ce certain langage. Comme vous savez, je suis l'une des personnes les plus ouvertes d'esprit, il n'y a pas grand-chose qui me choque, alors j'ai probablement passé un meilleur moment que d'autres qui auraient au contraire pu être choqués par cette prestation.

 

Maintenant que la mise en situation est faite, je tiens à vous raconter les scènes dont l'une m'a marquée et l'autre fait mourir de rire.

 

Tout ce passe pendant la troisième scène avant la toute dernière. À ce moment de la pièce, il s'agissait d'un groupe d'ouvriers autour d'une table, et l'un racontait sa journée. Toutefois, sa façon de raconter sa journée était très marante, car il était la parfaite description de ce que l'on appelle un woke. Je vous explique ; de nos jours ce terme sert à désigner une personne qui est excessive sur le cancel mouvement, ce qui est agaçant pour certains, alors que ceux-ci ne veulent que bien faire. Donc, dans cette scène, un homme raconte son voyage, mais, chaque fois qu'il énonce la couleur noire, il s'excuse auprès d'un collègue dont sa femme est d'origine africaine. Ensuite, comme autre exemple, lorsqu'il dit un mot contenant la syllabe "gay" il s'excuse à un de ses collègues qui n'est même pas homosexuel. En tout cas, j'imagine que vous comprenez que j'ai un humour assez facile. J'ai trouvé cette scène hilarante puisque je l'avoue, je me reconnais un peu dans ce personnage, mais il ne voulait pas faire de mal. Le pire, c'est que tous ses collègues sont partis à la fin de la scène et le personnage principal ne comprenait pas pourquoi. En fait, je trouve que c'est assez représentatif envers certains jeunes de notre génération. Ce n'est toutefois pas la seule scène qui m’a marquée. 

 

En effet, la scène la plus dérangeante était l'avant-dernière. Celle-ci ne dénonçait pas, mais avait un message positif. En fait, il s'agissait d'une scène où une famille se réunissait pour voir leur père qui n'avait jamais été très présent. En arrivant, le frère gay et sa sœur faisant partie d'un trouple sont confrontés à leur mère qui leur explique que les temps étaient difficiles et que comme ils sont retraités ils n'ont rien à faire et s'ennuie beaucoup. C'est pourquoi ils ont décidé d'avoir un animal de compagnie dans leur vie. À ce moment, vous me direz, rien de plus normal. Je le pensais également. C'est lorsque l'apparition du père fut que toute la salle s'exclama d'un rire intense. Le père était en fait un furry. Pour ceux qui n'ont aucune connaissance de ce moi, il s'agit d'humain qui comme loisir ont de se déguiser en chien et de vivre comme un chien. Je vous jure que le personnage portait des pattes de chiens des oreilles de chien et un masque de chien. Ses enfants étaient bouleversés. C'est là que leur mère prit la défense de son mari. Elle leur a dit qu’eux les avaient acceptés lorsque chacun a fait leur coming out alors qu'ils valaient autant qu’eux dans leur changement. Le père a alors énoncé un joli discours sur l'acceptation de sois qui va comme ainsi "Ce qui importe est d'être en emphase avec quoi on a l'air." 

C’est pourquoi j’ai bien aimé cette saynète. Non seulement, car elle était très drôle, mais surtout puisqu’il y avait un joli message positif à l’intérieur.

 

Pour finir, mes chers copains, je vous recommande vraiment d'aller voir cette pièce. J'ai beaucoup aimé ma soirée.

: )

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